"Ne juge pas les gens par les erreurs qu'ils ont commises, mais par ce qu'ils ont appris de celles-ci."
Échouer aux examens de janvier et se relever...
Pour
ceux qui n'ont pas réussi certains examens de janvier, il importe de
très vite relever la tête et d'analyser en toute franchise, avec un
maximum d'objectivité, ce qui a causé ce faux pas!
Cause n°1 Il se peut que tu n'aies pas eu le temps de terminer l'étude de certains cours. Ton problème est lié à la gestion du temps et il te faudra faire connaissance avec un compagnon qui ne pourra plus te
quitter
du second quadrimestre: ton planning! Complet et précis afin que tu
saches quand tu étudies et quand tu n'étudies pas, et ce que tu étudies.
Cause n°2
Peut-être as-tu cru que tu avais bien géré ton temps et que l'étude de
ton cours était achevée... si tu as raté des examens, c'est que tu ne connaissais pas bien les exigences de tes profs!
C'est aussi peut-être parce que tu n'as pas vérifié suffisamment avant
l'examen l'état de tes connaissances... Il faut se renseigner dès le
début du quadrimestre sur ce qui arrivera à la fin, et il faut que tu
t'interroges le plus souvent possible pour vérifier tes performance.
Cause n°3
Les questions d'examens t'ont parues étrangères à la matière que tu as
étudiée, ou bien les exercices demandés étaient plus difficiles que ceux
proposés durant l'année. D'une part, en se renseignant à l'avance sur
la manière d'interroger des professeurs il est possible d'anticiper ce
genre de difficultés. D'autre part, il faut toujours chercher à
appliquer la matière apprise plutôt que la restituer "bêtement" par
cœur. Il n'est pas suffisant de refaire les mêmes exercices que ceux
réalisés durant l'année. Les profs veulent savoir ce que tu vaut lorsqu'une situation nouvelle ou un problème inédit survient:
es-tu capable de faire appel à tes connaissances, de combiner les
ressources théoriques adéquates pour franchir ce genre d'obstacles?
Cause n°4
Tu connaissais la matière, tu as eu l'impression de bien répondre, mais
étonnamment tes notes tournent autour de 9 ou 10 sur 20. Il faut alors
que tu changes ta manière de présenter tes réponses lors des examens:
mets-toi à la place de celui qui corrige et qui simule le parfait
ignorant! Ton prof a-t-il suivi ton raisonnement? A-t-il trouvé une
réponse structurée et lisible? As-tu été suffisamment détaillé et
n'as-tu pas oublié certains liens transversaux entre les différentes
parties de ton cours?
Cause n°5
Tu n'avais jamais répondu à des QCM (questionnaires à choix multiples)
et malgré ton niveau de connaissance très correct c'est ce type de
questions qui t'a sans doute déstabilisé. Si le QCM n'exige pas une méthode d'étude spécifique, il nécessite pourtant des comportements très stratégiques lors de l'examen:
ne pas répondre à toutes les questions, essayer de répondre si possible
avant de lire les propositions, se méfier des "extenseurs" (parfois,
souvent, toujours, etc.) et des négations, etc.
Pour trouver les solutions à ton/tes problème(s), ne néglige pas les conseils suivants:
1. Fais un diagnostic complet et précis de ce qui a causé tes échecs. Nous venons de t'y aider en t'indiquant des sources fréquentes de problèmes que rencontrent les étudiants pour mener à bien leur devoir de réussite. Fais-le par écrit, ou au moins parles-en avec quelqu'un qui pourra t'écouter attentivement: verbaliser te permettra d'aller au bout de la réflexion, de l'analyse.
2. Va voir tes profs et consulte la copie des examens que tu as échoués. Ce n'est pas un moment agréable à passer et le prof peut parfois être sévère, mais sache reconnaître tes erreurs tout en montrant que tu veux mieux faire. Toute remarque écrite ou orale de la part du prof est une piste précieuse qui te permettra de rectifier ta trajectoire vers la réussite.
3. Dès la première semaine de cours du second quadrimestre, mets en œuvre tous les changements qui s'imposent: si ton attitude du 1er quadrimestre n'a pas porté ses fruits il est inutile de la répéter! Concrétise tout de suite ton changement au niveau de la prise de notes, de la répartition de ton travail d'étude durant la semaine (ton planning), ta méthode pour commencer à mémoriser tout de suite (via des résumés, synthèses, etc.). N'oublie pas: il ne s'agit pas de prendre des bonnes résolutions idéales que tu abandonneras après quelques jours (je vais travailler chaque jour!)... mais bien de prendre le taureau par les cornes en trouvant un équilibre entre le travail et les loisirs. Apprends à te donner des récompenses après le travail que tu auras décidé de fournir certains jours de la semaines ou de weekend.
______________________
Pour t'aider à réaliser ce bilan et à faire un diagnostic complet et précis de ce qui te manque afin de mettre en place une méthode de travail efficace, des journées de formation son organisées durant tout le mois de février! Profites-en...
lundi 28 janvier 2013
vendredi 18 janvier 2013
L'importance des études secondaires: interview d'une pédagogue
Apprendre à se connaître!
Interview d'I. Delcroix
Isabelle Delcroix a travaillé durant 8 ans au sein d'une institution universitaire (assistante en philosophie, conseillère en méthode de travail et professeur de propédeutique), mais a également enseigné dans le secondaire (général et technique/professionnel), et accompagne depuis 5 ans des étudiants (secondaire et supérieur) au sein de la société COGITO (responsable d'un bureau à Uccle). On comprend mieux qu'il lui tenait à cœur de partager son expérience en rédigeant un manuel pratique destiné aux élèves des 3 dernières années du secondaire.
La deuxième moitié des humanités est une période clé durant laquelle les élèves ont la maturité suffisante pour apprendre à se connaître et acquérir des habitudes de travail qui leur serviront pour opérer une transition réussie vers l'enseignement supérieur. Nous lui avons posé quelques questions afin de mieux comprendre sa manière d'aborder le rapport de ces jeunes à leur travail scolaire.
(N. Laurent) Isabelle, quels sont les thèmes principaux qui traversent ton ouvrage?
(I. Delcroix.) Il y a deux thèmes qui sont à mes yeux primordiaux. Je souhaite tout d’abord aider les élèves à (re)trouver le goût aux études, c'est-à-dire à donner du sens à leur travail d'apprentissage. Dans la mesure où leurs études font partie de leur vie (ils y passent les ¾ de leur temps !) il est essentiel qu’ils se les approprient, qu'ils les fassent leur. Une bonne partie de mon livre insiste sur ce point. Corollairement, je souhaite leur donner les moyens de trouver un rythme, pour qu’ils puissent gérer leur travail de façon autonome et ainsi s’approprier concrètement leur «métier» d’élève. Or pour trouver son rythme il faut se connaître!
(N. L.) Pourquoi est-ce si important d'apprendre à se connaître pour un élève du secondaire?
(I. D.) J'ai constaté que de nombreux échecs dans les études supérieures sont dus au fait que les étudiants n'ont pas appris à se connaître durant leurs études secondaires (Quand suis-je le plus efficace? Comment puis-je m’organiser? Quelle méthode de travail me convient-elle le mieux?). Les 3 dernières années des humanités sont particulièrement propices pour cet apprentissage: ils ne sont pas encore livrés à eux-mêmes puisque des devoirs et des leçons leur sont imposés régulièrement, mais en même temps une certaine latitude leur est octroyée pour qu’ils puissent apprendre à gérer leur temps, anticiper, bref s’organiser. Dès lors, en fonction des exigences que les études impliquent, chaque élève doit trouver son propre rythme de travail.
(N. L.) Quels sont les conseils spécifiques que tu souhaites donner à ces élèves?
(I. D.) Il faut qu'ils se posent la question: "que veut dire étudier?" Etudier ne se résume pas à évoquer mentalement tel ou tel contenu, en levant les yeux au ciel… Ainsi par exemple, s’approprier un texte de plusieurs pages en histoire passe d'abord par la lecture active (crayon à la main !), ensuite vient une étape de reprise et d'articulation (on met en évidence les concepts ou mots-clés, on reprend les différents articulateurs logiques), enfin le processus d'étude aboutit à une synthèse, qui doit être réalisée différemment en fonction du contenu en question: schéma en arbre, schéma heuristique, etc. Une telle approche fait partie du « R.A.I.D. », une approche originale que j’expose clairement dans mon livre.
(N. L.) Peux-tu encore préciser ce qui fait que les élèves des 3 dernières années du secondaire ont tout particulièrement besoin d'une telle méthode?
(I. D.) A partir de la quatrième année, les élèves doivent faire face à une quantité de matière plus importante. Pour gérer cette quantité, il doivent d’abord apprendre à gérer leur temps (anticiper!). Ils vont également découvrir qu'ils ne peuvent pas simplement lire passivement la matière pour l'apprendre: étudier c'est mémoriser et pour mémoriser efficacement il faut procéder avec méthode!
(N. L.) Pour terminer, peux-tu nous dire comment aborder ton livre: faut-il le lire de A à Z, ou le conçois-tu plutôt comme un outil?
(I. D.) C'est franchement un outil et pas un roman! Il ne faut donc pas nécessairement le lire de la première à la dernière page. Je conseille de lire l'introduction. On y trouvera toutes les clés pour accéder aux thèmes qui intéressent le plus le lecteur. Celui-ci peut ainsi passer d’un chapitre à l’autre au rythme qui est le sien et selon ses besoins : certains commenceront par exemple directement par le dernier chapitre, dans lequel je donne des conseils plus pratiques. besoins.
"Comment réussir vos études secondaires supérieures" (Texquis, 72 pages, ISBN 978-2-930650-03-6) est en vente au prix de 11 euros: COMMANDER.
Extrait:
"S’il est vrai que vous n’étudiez que vos synthèses, ce n’est pas pour autant que vous ne connaîtrez rien des détails qui faisaient partie de l’ensemble du document à étudier, mais que vous n’avez pas sélectionnés. Qu’est-ce à dire ? Le document sur la Deuxième Guerre mondiale que vous avez à étudier, c’est un peu comme un arbre, avec ses racines, son tronc, ses branches et ses multiples feuilles vertes. Vos synthèses, c’est le même arbre, mais sans ses multiples feuilles vertes. Néanmoins, il suffit d’avoir l’arbre pour que les feuilles repoussent. En d’autres termes, si vous avez vraiment pratiqué une lecture profonde et active, les synthèses qui en résultent, bien qu’elles soient dépourvues des détails qui surchargeraient inutilement votre étude, permettent à votre esprit de vous rappeler de ces détails. Parce que ces détails, vous les avez lus. Dès lors, si vos synthèses sont suffisamment explicites et articulées, elles devraient logiquement donner à votre esprit la capacité de compléter l’information de base retenue avec certains des détails pourtant restés dans le document initial."
vendredi 11 janvier 2013
Comment plaire à vos professeurs?
Examens écrits: sachez ce que vos profs attendent de vous!
De nombreux étudiants vont devoir faire face à des questions ouvertes lors des prochains examens écrits. C'est à la qualité de cet exercice de rédaction que seront évaluées les connaissances et compétences dignes de se voir décerner une satisfaction, une distinction, voire une grande distinction...
Mais c'est aussi lors de cet exercice que de nombreux étudiants ne rencontrent pas les exigences de leurs professeurs. Nous pouvons aisément postuler qu'il s'agit ici d'une cause d'échecs très importante! De plus, nous rencontrons régulièrement des étudiants qui pensaient avoir bien répondu, mais qui n'obtiennent au final qu'un faible 8 ou 9 sur 20.
Que se passe-t-il? Essayons de pallier à cette méconnaissance de ce que les professeurs attendent lorsqu'il corrigent un examen écrit. Le principe que nous appliquons est simple: se mettre à la place de celui qui corrige!
1. En amont de l'examen...
Soyons brefs puisqu'il s'agit ici en grande partie d'un autre sujet: le blocus, l'organisation du travail de mémorisation durant le quadrimestre, et la participation aux cours. Soulignons simplement un point fondamental: cet exercice de rédaction de réponses bien ficelées à des questions ouvertes lors des examens ne s'improvise pas!
Même lors de la période de révision finale (quelques heures ou quelques jours avant l'examen), entraînez-vous le plus possible à verbaliser et à rédiger des réponses! Cela signifie une seule chose: posez-vous des questions, servez-vous des questions d'examens ou de tests antérieurs, et faites cet exercice le plus sérieusement possible. Répondre à une question écrite ouverte, cela s'apprend! Cet apprentissage est aussi important que celui du contenu de la matière...
2. Lors de l'examen lui-même...
Ce que les profs n'aiment pas:
De nombreux étudiants vont devoir faire face à des questions ouvertes lors des prochains examens écrits. C'est à la qualité de cet exercice de rédaction que seront évaluées les connaissances et compétences dignes de se voir décerner une satisfaction, une distinction, voire une grande distinction...
Mais c'est aussi lors de cet exercice que de nombreux étudiants ne rencontrent pas les exigences de leurs professeurs. Nous pouvons aisément postuler qu'il s'agit ici d'une cause d'échecs très importante! De plus, nous rencontrons régulièrement des étudiants qui pensaient avoir bien répondu, mais qui n'obtiennent au final qu'un faible 8 ou 9 sur 20.
Que se passe-t-il? Essayons de pallier à cette méconnaissance de ce que les professeurs attendent lorsqu'il corrigent un examen écrit. Le principe que nous appliquons est simple: se mettre à la place de celui qui corrige!
1. En amont de l'examen...
Soyons brefs puisqu'il s'agit ici en grande partie d'un autre sujet: le blocus, l'organisation du travail de mémorisation durant le quadrimestre, et la participation aux cours. Soulignons simplement un point fondamental: cet exercice de rédaction de réponses bien ficelées à des questions ouvertes lors des examens ne s'improvise pas!
Même lors de la période de révision finale (quelques heures ou quelques jours avant l'examen), entraînez-vous le plus possible à verbaliser et à rédiger des réponses! Cela signifie une seule chose: posez-vous des questions, servez-vous des questions d'examens ou de tests antérieurs, et faites cet exercice le plus sérieusement possible. Répondre à une question écrite ouverte, cela s'apprend! Cet apprentissage est aussi important que celui du contenu de la matière...
2. Lors de l'examen lui-même...
Ce que les profs n'aiment pas:
- Les réponses rédigées en un seul et unique paragraphe, éventuellement composé de phrases interminables. C'est le type de réponse que l'on voit très souvent et qui ne présage rien de bon aux yeux du prof! Même si le contenu est correct, la mise en forme inadéquate met le correcteur dans un état d'esprit défavorable à l'étudiant. Pour lui, cette manière de rédiger une réponse indique que l'étudiant n'a pas réfléchit à la structure de son raisonnement avant de commencer à rédiger! Pour éviter ce piège, faites toujours au brouillon un plan de votre réponse en y disposant dans l'ordre jute les infos (idées) que vous allez donner, relier et justifier.
- Les abréviations. Même les plus répandues sont proscrites. Un examen est un document officiel, comme une lettre de motivation adressée à un potentiel employeur: vous ne vous adressez pas à vous-même!
- Les réponses qui commencent par un exemple. C'est souvent mal perçu. Cela donne l'impression que l'étudiant étale son savoir sans réfléchir à la structure d'exposition: nous montrerons qu'il vaut mieux commencer par situer son propos dans un cadre plus général, ensuite détailler en expliquant, décrivant et justifiant, enfin terminer par un ou deux exemples.
- Devoir deviner le fil conducteur dans une réponse. Beaucoup d'étudiants écrivent en vrac tout ce qui leur passe par la tête et qui est en lien avec la question... mais alors où est le raisonnement? Il faut toujours envisager que si quelqu'un (n'importe qui) lit votre réponse, il doit comprendre tout de suite de quoi vous parlez et il doit pouvoir sans peine suivre le fil de votre raisonnement, de votre travail de justification.
- Devoir deviner le sens d'une phrase dans laquelle il manque un mot ou une marque de ponctuation.
- Devoir deviner des mots illisibles à cause de l'orthographe ou de la qualité graphique.
1) se concentrer sur le fond: qu'est-ce que je vais répondre? dans quel ordre? en commençant par quel élément?);
2) se concentrer sur la forme: comment vais-je faire pour que le prof qui voit ma réponse, accède le plus facilement possible à son contenu? Réponse: faire un effort pour écrire lisiblement, éviter les phrases incomplètes ou ambiguës, relire ce que j'écris en cherchant les erreurs (il y en a toujours!).
Des avis, questions, suggestions... laissez-nous vos commentaires et partagez votre expérience!
Besoin d'aide? Contactez-nous!
- Des réponses composées de quelques courts paragraphes formés de phrases pas trop longues et simples. Soyez concis et précis; ne vous embarquez pas dans un travail littéraire trop élaboré si vous n'en avez pas la maîtrise. Pensez au prof qui corriger des dizaines, voire des centaines de copies et qui n'a pas de temps à perdre! Aidez-le à comprendre vite votre message.
- Les éléments importants (mots-clés) soulignés dans la réponse. A nouveau mettez-vous à la place de celui qui corrige et qui cherche certains éléments devant se trouver dans toute réponse correcte. Si vous le contentez, il vous rendra la pareille!
- Un effort pour écrire lisiblement et pour limiter le nombre de fautes d'orthographes. Vous l'avez à présent bien compris, il s'agit d'éviter au maximum que le prof doive deviner ce que vous avez voulu écrire. A chaque fois que le prof doit deviner, il répond à votre place et vous perdez des points!
- Introduire la réponse en la situant dans un contexte global. Lors de l'examen c'est vous le prof, c'est vous qui expliquez la matière. Le rôle du correcteur c'est de faire l'innocent, de simuler l'ignorance. Ce n'est que de cette manière qu'il pourra vérifier si vous avez compris la matière. Comment explique-t-on pour la première fois quelque chose à quelqu'un : on pose un cadre, un contexte; on introduit son sujet en annonçant ses limites et en apportant les éléments dont on fera usage par la suite (définitions, etc.).
- Terminer la réponse en illustrant le propos au moyen d'un ou deux exemples concrets. Si vous avez la place, donnez à la suite de votre introduction et de vos explications (ou justifications) des cas concrets, c'est-à-dire des exemples de la manière d'appliquer ce que vous avez énoncé. Soyez brefs et précis à nouveau!
- Éventuellement conclure en suggérant un avis, une critique, un lien avec un autre sujet vu ou non vu durant le cours. L'avis personnel doit toujours venir après l'avis officiel qui est celui enseigné par le prof (le ou les point-s de vue théorique-s). Soyez prudents. Si vous connaissez suffisamment le prof et ses goûts vous saurez aller dans son sens et lui plaire. Si vous faites des liens pertinents avec des informations extérieures au cours vous pouvez gonfler votre grade!
Des avis, questions, suggestions... laissez-nous vos commentaires et partagez votre expérience!
Besoin d'aide? Contactez-nous!
mardi 8 janvier 2013
Vaincre les QCM!
Tout ce qu'il faut savoir pour réussir un examen QCM...
C'est votre premier examen QCM? Alors n'attendez pas pour "voir" si vous saurez reconnaître facilement la "bonne" réponse. Vous redoutez les QCM? C'est que vous n'avez pas encore acquis les bons réflexes pour vous y préparer et pour y répondre avec stratégie. Une chose est certaine, avec un Questionnaire à Choix Multiple il ne s’agit pas de simplement reconnaître l'information qui se trouvait telle quelle dans les notes et le syllabus!
Un QCM exige de votre part une capacité de discernement aiguisée afin de faire la différence entre énoncés corrects et leurres. Le prof qui a conçu le QCM s'est évertué à cacher très habilement la bonne réponse parmi des propositions qui lui ressemblent comme deux gouttes d'eau, ou bien qui rivalisent avec elle! Aucune proposition correcte ne sera évidente à repérer... De surcroît, il ne s’agit pas simplement de reconnaître la bonne réponse, mais le plus souvent de faire preuve de pensée synthétique, d'analyse, et être capable d’appliquer la matière. Les questions qui exigent ce genre de réflexion de plus haut niveau ont parfois un contenu méconnaissable!
Comment étudier?
Lorsque vous travaillez la matière, soyez attentifs aux associations entre des faits ou des idées qui ont le même "air de famille". Lorsque que vous étudiez ces ensembles cohérents, portez une attention particulière aux différences entre leurs éléments. Il est utile de concevoir chaque fait ou chaque idée d’après ce qu’il/elle veut dire ou inclut et d’après ce qu’il/elle ne veut pas dire et exclut. Pour un concept abstrait, cherchez ce qu'il est suffisant et/ou nécessaire d’y inclure. Comment deux concepts diffèrent-ils l’un de l’autre? Pourquoi les différences sont-elles importantes? Essayez toujours de les appliquer dans des situations concrètes pour bien vous en rendre compte.
Comment répondre?
Si l’examen contient aussi d’autres types de questions, commencez d’abord par répondre aux questions à choix multiple. La simple lecture des questions et des choix qui y sont associés peut servir à amorcer et à "échauffer" votre mémoire. De plus, les idées contenues dans les questions et réponses vous fourniront des expressions et des informations parfois utiles pour répondre aux autres parties de l’examen.
Lisez attentivement les instructions: elles indiquent parfois le nombre de bonnes réponses possibles, ou le fait que la bonne réponse peut consister en l'association de plusieurs propositions. Ainsi, on vous demandera peut-être "d’indiquer toutes les bonnes réponses". Vous découvrirez de temps en temps cette consigne extrêmement importante: "choisissez la réponse la plus correcte" ou "indiquez la meilleure réponse".
Votre examen QCM consistera en plusieurs dizaines de questions. Il faudra parfois répondre à 60 questions en une heure. Cela signifie que vous disposez d’une minute par question! Bien entendu, certaines questions ne vous demanderont que quelques secondes, mais d’autres requerront plus de temps de réflexion.
Répondre à un tel examen se fait en 3 étapes :
A. Lisez toutes les questions attentivement mais rapidement en ne répondant qu’à celles pour lesquelles vous êtes absolument certains de la réponse. Indiquez un "?" à côté des questions qui demandent plus de réflexion, et éventuellement un "X" à côté de celles qui sortent du champ de vos connaissances ou qui vous paraissent absolument incompréhensibles.
B. Examinez ensuite les questions associées à un "?" (vous devez réfléchir ou vous hésitez). Répondez à celles pour lesquelles, après réflexion, vous obtenez une réponse ferme. Effacez les "?" et comptez à présent le nombre de réponses que vous avez accumulées: si le QCM est à points négatifs (vous perdez des points en répondant mal) vous pouvez ainsi mesurer le risque que vous pouvez vous permettre de prendre pour les questions restantes.
C. Finalement, examinez les questions restantes. S’il n’y a pas de pénalité (pas de points négatifs), il est préférable d’essayer de deviner que de laisser une question sans réponse. Par contre, avec un système à points négatifs, il faut prendre le moins de risque possible!
Il est également conseillé d'utiliser dès que possible la méthode par élimination. Des recherches ont montré qu’un étudiant sur trois obtient de meilleurs résultats rien qu’en utilisant cette stratégie! Elle consiste également en trois étapes:
En savoir plus sur la préparation aux examens: lisez notre facilitateur d'étude dédié aux EXAMENS
C'est votre premier examen QCM? Alors n'attendez pas pour "voir" si vous saurez reconnaître facilement la "bonne" réponse. Vous redoutez les QCM? C'est que vous n'avez pas encore acquis les bons réflexes pour vous y préparer et pour y répondre avec stratégie. Une chose est certaine, avec un Questionnaire à Choix Multiple il ne s’agit pas de simplement reconnaître l'information qui se trouvait telle quelle dans les notes et le syllabus!
Un QCM exige de votre part une capacité de discernement aiguisée afin de faire la différence entre énoncés corrects et leurres. Le prof qui a conçu le QCM s'est évertué à cacher très habilement la bonne réponse parmi des propositions qui lui ressemblent comme deux gouttes d'eau, ou bien qui rivalisent avec elle! Aucune proposition correcte ne sera évidente à repérer... De surcroît, il ne s’agit pas simplement de reconnaître la bonne réponse, mais le plus souvent de faire preuve de pensée synthétique, d'analyse, et être capable d’appliquer la matière. Les questions qui exigent ce genre de réflexion de plus haut niveau ont parfois un contenu méconnaissable!
Comment étudier?
Lorsque vous travaillez la matière, soyez attentifs aux associations entre des faits ou des idées qui ont le même "air de famille". Lorsque que vous étudiez ces ensembles cohérents, portez une attention particulière aux différences entre leurs éléments. Il est utile de concevoir chaque fait ou chaque idée d’après ce qu’il/elle veut dire ou inclut et d’après ce qu’il/elle ne veut pas dire et exclut. Pour un concept abstrait, cherchez ce qu'il est suffisant et/ou nécessaire d’y inclure. Comment deux concepts diffèrent-ils l’un de l’autre? Pourquoi les différences sont-elles importantes? Essayez toujours de les appliquer dans des situations concrètes pour bien vous en rendre compte.
Comment répondre?
Si l’examen contient aussi d’autres types de questions, commencez d’abord par répondre aux questions à choix multiple. La simple lecture des questions et des choix qui y sont associés peut servir à amorcer et à "échauffer" votre mémoire. De plus, les idées contenues dans les questions et réponses vous fourniront des expressions et des informations parfois utiles pour répondre aux autres parties de l’examen.
Lisez attentivement les instructions: elles indiquent parfois le nombre de bonnes réponses possibles, ou le fait que la bonne réponse peut consister en l'association de plusieurs propositions. Ainsi, on vous demandera peut-être "d’indiquer toutes les bonnes réponses". Vous découvrirez de temps en temps cette consigne extrêmement importante: "choisissez la réponse la plus correcte" ou "indiquez la meilleure réponse".
Votre examen QCM consistera en plusieurs dizaines de questions. Il faudra parfois répondre à 60 questions en une heure. Cela signifie que vous disposez d’une minute par question! Bien entendu, certaines questions ne vous demanderont que quelques secondes, mais d’autres requerront plus de temps de réflexion.
Répondre à un tel examen se fait en 3 étapes :
A. Lisez toutes les questions attentivement mais rapidement en ne répondant qu’à celles pour lesquelles vous êtes absolument certains de la réponse. Indiquez un "?" à côté des questions qui demandent plus de réflexion, et éventuellement un "X" à côté de celles qui sortent du champ de vos connaissances ou qui vous paraissent absolument incompréhensibles.
B. Examinez ensuite les questions associées à un "?" (vous devez réfléchir ou vous hésitez). Répondez à celles pour lesquelles, après réflexion, vous obtenez une réponse ferme. Effacez les "?" et comptez à présent le nombre de réponses que vous avez accumulées: si le QCM est à points négatifs (vous perdez des points en répondant mal) vous pouvez ainsi mesurer le risque que vous pouvez vous permettre de prendre pour les questions restantes.
C. Finalement, examinez les questions restantes. S’il n’y a pas de pénalité (pas de points négatifs), il est préférable d’essayer de deviner que de laisser une question sans réponse. Par contre, avec un système à points négatifs, il faut prendre le moins de risque possible!
Il est également conseillé d'utiliser dès que possible la méthode par élimination. Des recherches ont montré qu’un étudiant sur trois obtient de meilleurs résultats rien qu’en utilisant cette stratégie! Elle consiste également en trois étapes:
- Vous ne lisez que la question (pas les propositions) et vous indiquez au brouillon la réponse que vous donneriez s'il s'agissait d'un examen à questions ouvertes (vous pouvez inscrire quelques mots-clés, l'idée principale).
- Éliminez ensuite les choix de réponse donnés par le prof qui sont clairement faux.
- Relisez ensuite la question et la/les proposition(s) restante(s) et comparez la/les avec votre propre proposition de réponse. Vous pouvez ainsi éviter certains pièges, sortir du doute, et être attentif aux détails déroutant (formes grammaticales, doubles négations, extension d'un terme, etc.).
- Tenez bien compte des options telles que «toutes ces réponses» et «aucune de ces réponses». Assurez vous que le choix de réponse est bien en rapport avec la question, parce qu’une affirmation peut être vraie mais ne pas être pertinente compte tenu de la question posée!
- Faites attention aux négations. Si une expression comme «aucun», «ne … pas», «jamais», «nul», etc. est présente dans la question, sachez que la bonne réponse doit être un fait ou un absolu et que les autres affirmations peuvent être vraies mais ne pas constituer la bonne réponse.
- Soyez attentif aux superlatifs comme « tous », « chacun », « aucun », « toujours » et «seulement» qui indiquent que la bonne réponse doit être un fait établi et indiscutable. En sciences humaines, les absolus sont rares!
- Notez que les termes « habituellement », « souvent », « généralement », « parfois » et « rarement » sont des qualificatifs qui peuvent indiquer une bonne réponse... il doivent en tout cas retenir votre attention: soulignez-les!
- Changer ses réponses: des recherches ont démontré que le fait de modifier ses réponses en cours de route n’est ni bon ni mauvais. Si vous avez une bonne raison de changer votre réponse, changez-la. Le mythe voulant que les gens changent toujours leur bonne réponse pour une mauvaise vient du fait que les mauvaises réponses sont les seules que vous remarquez quand vous recevez la correction de votre examen. Personne ne remarque les questions qui ont été changées pour devenir bonnes!
En savoir plus sur la préparation aux examens: lisez notre facilitateur d'étude dédié aux EXAMENS
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