mardi 31 mars 2015

Tu fais quoi la semaine prochaine?

Blocus de Pâques: lire et comprendre ou bien mémoriser à long terme?

Le second quadrimestre offre à Pâques une belle opportunité aux étudiants, celle de pouvoir rattraper leur retard éventuel et, surtout, de prendre l'avance en vue des examens de mai-juin.

A côté des conseils traditionnels qui se répètent inlassablement (en résumé: bien manger, bien dormir, gérer son stress, se lever tôt le matin), il nous semble essentiel de rappeler l'objectif n°1 du blocus de Pâques: APPRENDRE!

Et pour apprendre, il ne suffit pas de manger sainement, ni de dormir 8 heures par nuit, ou encore d'avoir prévu de rester 9 heures devant ses cours! Ne tournons pas autour du pot et dénonçons tout de suite le problème qui se présente nécessairement aux étudiants. Un problème rarement avoué et qui, de plus, s'apparente à un véritable dilemme:
  • Soit le travail d'étude, c'est-à-dire la mémorisation, commence dès maintenant, mais alors le risque de tout oublier entre Pâques et le mois de mai semble énorme.
  • Soit le travail de mémorisation est reporté à plus tard, et l' "étude" se réduit à relire, mettre en ordre ses notes, trouver des résumés de cours, comprendre, refaire des exercices.
Conclusion: dans le 1er cas l'étudiant ne mémorise pas, et dans le second cas... il ne mémorise pas non plus! Les 2 chemins conduisent donc à la même impasse. 
Or il est évident que le problème provient d'une mauvaise attitude à l'égard de la mémorisation: dans les 2 cas, l'étudiant craint d'oublier, ce qui signifie que pour lui mémoriser revient à "répéter" la matière après l'avoir comprise. Effectivement, la pure répétition (apprendre par coeur!) entraîne bien une mémorisation à court terme.

La raison que l'on peut avancer pour expliquer cette représentation simpliste de la mémoire est la suivante: les étudiants n'ont pas encore fait activement l'expérience de mémoriser à long terme (1). Activement signifie: faire l'expérience consciemment par soi-même. Pour bien comprendre comment ils en sont arrivés là, rien de tel que de comparer le métier d'étudiant avant et pendant les études supérieures.


Avant, c'est-à-dire durant les études secondaires, l'assimilation des matières reposait essentiellement sur 3 piliers: 1) une pédagogie appliquée par des professeurs dont c'est le métier d'enseigner et qui utilisent un programme spécialement conçu pour activer l'apprentissage (cf. les fameux Socles de compétence); 2) un planning de travail continu imposé (cf. les échéances presque quotidiennes du journal de classe); 3) et enfin des évaluations régulières (interros, contrôles, révisions, examens, etc.). 

Pendant les études supérieures, que reste-t-il de ces 3 piliers porteurs de l'apprentissage? Pratiquement plus rien! Les professeurs ne sont plus des professionnels de l'enseignement (par exemple dans les universités aucun titre pédagogique n'est requis pour enseigner); les étudiants sont libres d'organiser leur travail d'étude comme bon leur semble; et enfin l'examen devient le plus souvent la seule et unique évaluation (il s'agit donc plus précisément d'une évaluation sommative). 

La seule manière de s'en sortir pour un étudiant c'est de découvrir qu'il doit répartir son effort tout au long de l'année, et que pour ce faire il possède un outil formidable: sa mémoire à long terme!

Comment utiliser la mémoire à long terme?
Dans leur ouvrage de référence (2), les psychologues Richard Gerrig et Philip Zimbardo livrent quelques résultats scientifiques particulièrement révélateurs relativement au fonctionnement de notre mémoire à long terme. Ils n'hésitent d'ailleurs pas à les transcrire directement en conseils destinés aux étudiants.
Par exemple, lorsque vous devez mémoriser une liste d'informations descriptives, et que vous avez compris à quel point répéter "par coeur" ne mènerait à rien de bon (cela ne ferait qu'activer la mémoire à court terme), voici ce qui est recommandé: "Vous devrez créer la structure vous-même. Essayez de former des images visuelles ou de construire des phrases ou des histoires qui utilisent ces concepts de façon créative" (p. 183). 

Dans notre jargon, la manière de travailler qui est ici mise en avant est une méthode active consistant à faire des liens: il s'agit de faire soi-même (de manière créative!) des liens entre les informations à assimiler. Soit des liens avec des informations déjà connues (par exemple sous la forme de moyens mnémotechniques), soit des liens entre les informations du cours à apprendre (étude transversale du chapitre, voire de plusieurs chapitres).


Ces mêmes auteurs insistent également sur un autre ingrédient important de la mémoire à long terme, à savoir la mise en contexte. Voici comment les chercheurs en sont arrivés à cette conclusion:

"Les chercheurs ont pu démontrer les effets incroyables du contexte sur la mémoire. Au cours d’une expérimentation, des plongeurs ont appris des listes de mots, soit sur la plage, soit sous l’eau. On a ensuite testé leur mémorisation dans un de ces deux contextes. Leurs résultats étaient environ 50% meilleurs, lorsque les contextes d’encodage et de rappel étaient les mêmes – même si les listes n’avaient rien à voir avec l’eau ou la plongée (Godden & Baddeley, 1975). De même, les gens ont eu de meilleurs résultats aux exercices de mémoire, quand le tempo de la musique de fond était le même pour l’encodage et le rappel (Balch & Lewis, 1996). Dans une autre étude, les performances des participants ont été améliorées, lorsque l’odeur de chocolat était présente, à la fois pendant l’encodage et le rappel (Schab, 1990)." (p. 175)

A nouveau l'étudiant est invité à faire des liens, cette fois entre les informations et des éléments contextuels. L'idée est de former un contexte précis lors de l'encodage, et d'utiliser plus tard ce même contexte pour récupérer des informations qui lui auront été associées. Cela peut être un contexte visuel, olfactif, auditif... mais aussi conceptuel. Par exemple, essayez d'étudier en racontant une histoire: il était une fois la physique mécanique, ou le droit romain, ou encore le coeur humain. La mémoire à long terme fait donc encore appel à votre créativité, et ce faisant étudier deviendra certainement une activité plus "amusante" que lorsque vous ne faisiez que lire, relire, recopier, répéter mentalement... Voici comment les auteurs formulent leur conseil fondé sur la spécificité des circonstances d'encodage:

"Le principe de la spécificité de l’encodage suggère que le contexte de récupération doit correspondre au contexte d’encodage. À l’université, le 
«contexte» signifiera souvent «le contexte d’autres informations». Si vous étudiez toujours dans le même contexte, il vous semblera difficile de récupérer l’information dans un contexte différent – si un professeur traite un sujet d’une façon un peu inhabituelle (lors de l'examen), vous risquez d’être totalement perdu. Pour y remédier, vous devez changer de contexte même pendant que vous étudiez. Revoyez l’ordre de vos notes. Posez-vous des questions qui mêlent différents sujets. Essayez de faire de nouvelles combinaisons." (p. 183)

Concluons...
Nous disions plus haut que la seule manière de s'en sortir pour un étudiant c'est de découvrir qu'il peut mémoriser à long terme. Nous avons vu comment. 
Ajoutons simplement que si cette leçon est bien comprise, alors le blocus de Pâques sera le gage d'une belle réussite en fin d'année!

Le travail de mémorisation à long terme dans lequel s'engagera l'étudiant à Pâques lui permettra de gagner beaucoup de temps, et donc de gérer sereinement la période qui le mènera jusqu'aux examens de mai-juin. 

Pour apprendre à bien gérer sont temps, il convient de commencer par apprendre à mémoriser convenablement!

Nathanaël LAURENT
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(1) Nous avons déjà évoqué à plusieurs reprises dans nos articles précédents l'importance de la mémoire à long terme: lire par exemple ici, ou , et encore ici.
(2) Psychologie, Pearson, 2008, 18ème édition, chapitre 7 "La mémoire".

Tip: Le meilleur moyen de bien bloquer à Pâques, c'est de le faire dans un cadre studieux, entouré de personnes compétentes. C'est pourquoi notre Blocus Assisté vous ouvre ses portes!

vendredi 20 mars 2015

Croyez en votre originalité, ne piquez pas les idées des autres!

"Camomille: C'est de toi? - Antoine: Quoi? Camomille: Ce que tu viens de dire. - Antoine: Je l'espère. On ne sait jamais. J'ai le plagiat inconscient." (Jean Anouilh, Les Poissons rouges ou Mon père ce héros)


Le plagiat: pourquoi il sévit, comment l'éviter.

Le site de référence en la matière plagiarism.org l'affirme sans ambages: "Le plagiat est un acte de fraude. Il s'agit à la fois de voler le travail de quelqu'un d'autre et de mentir à ce sujet par la suite." Or la pratique du "copier-coller" s'est à ce point intensifiée ces dernières années, que les universités, hautes écoles et écoles secondaires ont du se décider à partir en croisade pour lutter contre ce fléau. 

Qu'il s'agisse d'une enfreinte aux lois sur la propriété intellectuelle (informations à ce sujet ici) ou de  manière plus générale du vol d'un travail intellectuel produit par autrui (ce travail peut être alors très ancien et libre d'accès), le plagiat doit être dénoncé pour le bien de tous: il importe que chaque étudiant(e) ou thésard(e) développe ses capacités de questionnement et de créativité, d'une part, et que notre société puisse compter sur des personnes capables d'innover (découvrir, inventer, penser autrement, faire des associations nouvelles, etc.), d'autre part.

Sans porter de jugement moralisateur, nous voulons essayer de comprendre ce phénomène et pourquoi certaines personnes en arrivent à envisager - souvent sans mauvaise intention - cette pratique.

Qui sont les plagieurs?
Commençons par souligner, comme le font des observateurs de l'Université Catholique de Louvain,  que "dans 90% des cas, il s’agit de plagiat par ignorance" (Source). Ce qui signifie que les étudiants ignorent les règles et autres critères relatifs à la qualité d'un travail intellectuel. 

Pourquoi refaire le travail si il a déjà été réalisé? Pourquoi tenter de formuler autrement si cela a déjà été si bien écrit/expliqué? Si c'est là, c'est pour s'en servir, non? Voilà quelques exemples de réflexions qui soutiennent sans doute la logique du plagieur.

Une enquête servant souvent de référence a permis en fait d'identifier une dizaine de types de plagiat observés avec des fréquences variables (Turnitin: The Plagiarism Spectrum). Le phénomène est donc plus complexe qu'il n'y paraît!

De son côté, la professeure de marketing et de communication de l'Université de Genève, Micelle Bergadaà, parle sur son site de "phénomène de délinquance du savoir". Cette spécialiste reconnue du plagiat distingue ainsi 4 profils de plagieurs: le manipulateur, le bricoleur, le tricheur et le fraudeur. Chacun de ces plagieurs respecte plus ou moins nos valeurs morales et se comporte avec plus ou moins d'autonomie (détails de cette analyse sur le site mentionné).

Globalement, on peut dire que dans la majorité des cas 
le plagiat n'est pas la faute du plagieur, mais qu'il est plutôt dû à un manque d'information, de communication, et finalement à un défaut d'éducation. Ainsi, à l'Université de Mons on affirme que "le plagiat ne correspond pas nécessairement à une fraude délibérée mais peut aussi simplement procéder d’une éducation encore imparfaite aux méthodes adéquates de recension et de restitution des informations" (Source).

Comment plagie-t-on?

Il faudrait plutôt demander "comment ne plagie-t-on pas?" (voir plus loin), vu la facilité avec laquelle on peut insérer des phrases toutes faites dans un travail: 1) il suffit d'interroger une base de données (souvent en introduisant simplement quelques mots-clés); 2) un ou plusieurs documents traitant du sujet sont ainsi trouvés; 3) nous sommes alors tellement contents d'avoir déniché exactement ce que nous cherchions (c'est même parfois mieux qu'espéré!) que nous nous empressons de l'importer dans notre travail. Oui mais alors, ce travail est-il encore le nôtre? Qu'a-t-il encore d'original? Quelle est sa raison d'être?

Si vous vous rendez-compte que le "copier-coller" pose problème - parfois parce que le style de votre travail n'est plus homogène -, vous pouvez alors être tenté de pratiquer la paraphrase. Il s'agit alors de formuler en d'autres mots l'information, l'idée, l'explication que vous avez trouvée. Mais la paraphrase n'est-elle pas également considérée comme du plagiat? La réponse n'est pas unanime, mais il semble prudent de signaler que certaines institutions assimilent cette "technique" à du plagiat. C'est par exemple le cas de 
l'Université de Liège: "L'ULg considère qu'il n'est pas possible, ni conforme au processus d'expression de la pensée en milieu universitaire, de distinguer sur ce point le fond de la forme. Dès lors, la paraphrase ou réécriture partielle ou complète d'un passage emprunté sans mention explicite de la source est, elle aussi, tenue pour plagiat." (Source)

Nous estimons ici nécessaire de distinguer au moins 2 cas de figure: 
1) Dans le cadre d'un travail relevant des sciences exactes (physique, chimie, biologie, mais aussi d'autres sciences empiriques et formelles), et plus précisément de parties de ce travail visant à faire un état des lieux des connaissances acquises, il est presque inévitable de reprendre telles quelles des données précises en paraphrasant simplement les articles qui les ont publiées antérieurement; 
2) Dans le cadre d'un travail relevant des sciences humaines (philosophie, anthropologie, sociologie, histoire, littérature, certaines branches de la psychologie, etc.) il est par contre indispensable d'éviter la paraphrase vu que celle-ci empêcherait la formulation d'une idée nouvelle et l'appropriation d'un concept (à savoir le but 1er du travail!). 

Dans ce dernier cas c'est effectivement le travail d'écriture lui-même qui permet de fabriquer du sens, à savoir de communiquer de l'information. Par contre, dans le cas des sciences exactes ce sont plutôt des faits qui sont communiqués, ce qui n'exige pas un travail d'innovation langagière (ce travail risquerait même d'introduire de la subjectivité!).

Internet: le grand partage?
Cette base de données gigantesque que représente le World Wide Web, et les fabuleux moteurs de recherches qui permettent d'y dénicher toutes sortes d'informations, constituent des outils précieux dont nous aurions tord de nous passer!

S'il est donc possible de travailler avec internet (voir notre article à ce sujet), encore faut-il apprendre à bien manier l'outil, et à ne pas confondre "moyen" et "fin".

Internet offre des tas de compositions (sites, blogs, etc.) qui permettent de traquer l'information pertinente. Il est possible de remonter dans certains cas à la source même de l'information: articles en libre accès ou payant, livres partiellement ou totalement consultables (cf. la législation sur les droits d'auteur dont il est fait mention plus haut). Dans certains cas, c'est la page du site qui représente la seule source d'information accessible.

Au final, il est possible de bien utiliser cet outil en respectant 2 règles d'or:

1. Il faut toujours remonter à la source 1ère de l'information, c'est-à-dire au lieu de sa première formulation. Tant que cette source n'est pas trouvée avec certitude, continuez à chercher!

2. Il faut toujours citer cette source originelle de l'information originale lorsque vous la reprenez telle quelle (sans rien modifier!) dans votre propre travail.

Vive les citations!
La solution consiste donc à citer, puisqu'il vous est alors possible de faire du "copier-coller" en toute honnêteté et en toute légalité.

Il s'agit de reprendre l'idée de quelqu'un d'autre en mentionnant son auteur, et cela de la manière la plus précise possible. Ce qu'il faut bien comprendre, c'est que les règles de citation ne sont pas faites pour vous embêter, mais qu'elles permettent au contraire à ceux qui vont vous lire de remonter eux aussi à la source originelle de l'information dont nous venons de parler.

Bref, les citations des autres vous ont aidé à trouver l'information dont vous aviez besoin, et bien vous aussi aidez ceux qui, grâce à votre travail, découvriront des informations pertinentes dans le cadre de leurs recherches!

L'utilisation d'un guide vous apprenant à citer correctement et à rédiger une bonne bibliographie est alors indispensable. Vous trouverez de nombreuses informations à ce sujet sur internet, et nous nous permettons ici de vous conseiller par exemple le manuel réalisé par Bernard Pochet de l'Université de Gembloux (1). Ce guide nous semble être particulièrement pratique, clair et complet (consultable ici).


Organisation et confiance: la meilleure prévention!
A l'Université de Namur, on souligne à juste titre que le manque d'organisation, d'une part, et le manque de confiance en soi, d'autre part, peuvent susciter la tentation de recourir au plagiat (lire ici,p. 6)

Le manque d'organisation se manifeste de 2 manières:
  • Mauvaise gestion du temps: plus vous vous y prenez tard pour faire votre travail, plus vous serez tenté de gagner du temps en reprenant le travail d'un autre ou en rassemblant des parties de travaux existant. Il faut donc lutter contre la procrastination!
  • Mauvaise organisation du travail en lui-même: si vous négligez la première étape de votre travail, vous risquez de plus facilement tomber dans le plagiat. Cette étape consiste à circonscrire une problématique, à formuler une question de recherche et à élaborer une ou quelques hypothèses de travail. Il faut absolument éviter de se mettre à chercher des informations avant d'avoir au moins une problématique et une question de recherche clairement établies! Si ce n'est pas le cas, vous trouverez certainement des documents paraissant avoir fait le travail à votre place... mais quel travail? Ce n'est que si votre question de départ est suffisamment originale que vous pourrez conserver tout au long de votre travail cette exigence d'originalité! Une fois cette 1ère étape franchie, vous pouvez alors établir une ébauche de plan de travail (introduction, méthode, résultats/développement, conclusions, bibliographie), puis partir à la recherche d'informations pertinentes (cf. nos 2 règles d'or ci-dessus), et enfin vous servir de ces dernières pour répondre à votre question de départ (rédaction du travail et insertion de citations).
Le manque de confiance est certainement le plus souvent causé - à votre insu ou non - par cette exigence d'originalité que nous venons de relever: êtes-vous capable de prendre le recul nécessaire pour repérer une problématique? êtes-vous capable de trouver une question originale? ... Et si vous n'y arriviez pas?
Il est possible de remédier au manque de confiance en soi de différentes manières:
  • La problématique et la question de départ vous apparaîtront plus facilement si vous passez par une phase initiale d'exploration: lecture d'un ou deux ouvrages/articles de référence (qui font une revue de la littérature traitant d'un sujet donné); discussion approfondie et "brain storming" avec votre promoteur ou avec le professeur responsable de votre travail (ou avec toute autre personne qui voudra bien vous écouter attentivement).
  • N'hésitez pas à utilisez la technique du Mind Map (lire notre article à ce sujet) de manière à mettre de l'ordre dans vos idées et dans les informations - parfois nombreuses - que vous avez accumulées: vous pourrez ainsi plus facilement faire des liens, mettre en évidence des ressemblances, des disjonctions, voire des contradictions... et donc découvrir de quoi formuler une question de départ suffisamment pertinente et originale.
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(1) B. Pochet, "Lire et écrire la littérature scientifique", Dépôt légal D/2012/1665/118 (réédition 2014) - ISBN 978-2-87016-118-0, Presses agronomiques de Gemboux.

Tip: Si vous souhaitez apprendre à réaliser un travail original sans risque de plagiat, n'hésitez pas à nous contacter: de nombreux formateurs sont à votre disposition pour vous y aider.