samedi 27 octobre 2012

Une formation pour devenir coach d'étudiants

"L'étudiant qui fait appel à un coach est en situation d'échec, mais c'est du passé! Le coach sera désormais à côté de lui jusqu'à la réussite."

Accompagner les étudiants du supérieur: un vrai métier!

Plusieurs fois par an, COGITO organise une formation au coaching afin que les formateurs qui se destinent à devenir accompagnant d'étudiants du supérieur apprennent ce véritable métier.

Christophe Eviolitte insiste: "Le coach est un accompagnant qui sera aux côtés de l'étudiant jusqu'à la prochaine session d'examens". Christophe, bientôt docteur en chimie, travaille chez Cogito depuis plusieurs années. Il accompagne de nombreux étudiants durant les blocus assistés et en cours d'année. Au menu de la présentation de Christophe il y a les questions suivantes:

  • Qu'est-ce qu'un coach? 
  • Quelles sont ses missions? 
  • Comment valoriser et remotiver l'étudiant? 
  • Comment lui transmettre la passion d'étudier? 
  • Quels sont les outils indispensables du coach (plannings, panorama des cours, fiche de suivi, etc.)? 
  • Comment se déroule une séance de coaching? 
  • Quelle méthode de travail apprendre à l'étudiant? 
 

Isabelle Delcroix, docteur en philosophie et auteur du livre "Comment réussir vos études secondaires supérieures?", rappelle les fondamentaux aux futurs coachs:
  • La différence entre un cours particulier et un coaching 
  • La différence entre un bon résumé (partant de la table des matières) et une synthèse (étude transversale) 
  • La différence entre une méthode de travail "béquille" et une méthode qui apprend vraiment à remarcher seul! 
  • La différence entre un planning fait de bonnes résolutions (inutile!) et un planning réaliste qui fonctionne en harmonie avec son système limbique 
Le coaching est accessible à tous les étudiants du supérieur qui souhaitent apprendre à réussir!

mardi 23 octobre 2012

Un manuel pour bien terminer ses études secondaires!

Êtes-vous "R.A.I.D.-y" ?

S'il n'existe pas de recette miracle pour contrer l'échec, il vous est par contre possible de mettre en place les conditions de votre réussite. C'est donc à vous que s'adresse ce manuel: en prendre connaissance ne nécessite pas que vous aimiez l’école, que vous soyez un « bon élève » ou encore que vous « aimiez lire ». Mais nous supposons que vous êtes curieux et ouvert, nous savons que "vous n'êtes pas né de la dernière pluie" et que grâce à Internet, vous en connaissez parfois plus que vos professeurs. Tout comme nous savons que vous êtes parfois démuni face à votre "métier d’élève": pourquoi apprendre à calculer les coordonnées d'un vecteur ou être obligé à lire un roman de 250 pages ? Comment mémoriser ? Peut-on étudier moins et mieux ? Comment ne pas s'ennuyer en classe? Comment éviter le «blanc» au moment de l'interro ?

Isabelle Delcroix vous aide à répondre à ces questions.
Extraits:

--> "L’attitude positive ne naît pas d’elle-même. Ainsi, si la motivation (comme cette force qui nous pousse à faire quelque chose) est un des principaux moteurs de notre apprentissage, encore faut-il qu’elle ait un point d’ancrage : nos objectifs."

-->"Quatre principes de base sont donc… à retenir dans l’expédition qu’est la mémorisation. C’est ce que nous désignerons désormais comme étant le R.A.I.D. En d’autres termes, le parcours à réaliser pour mémoriser rapidement et efficacement une information se compose de différentes étapes (...)"

72 pages, 16x24 cm, ISBN 978-2-930650-03-6

PRECOMMANDER CE LIVRE sur le site mesexercices.be


dimanche 14 octobre 2012

De l'importance de l'engagement dans ses études

"C'est avant tout l'habileté à intégrer les stratégies d'apprentissage en un réseau efficace qui a son importance pour la réussite universitaire." 

Votre stratégie d'étude est-elle plutôt "sérialiste" ou "globaliste"?

Depuis les années 70, on sait que "la qualité de l'insertion de l'étudiant dans les systèmes académiques et sociaux de l'université constitue un déterminant significatif de la qualité de la formation". A côté des exigences spécifiques et nouvelles des études supérieures, il ne faut pas oublier qu'un étudiant qui entame de telles études devra "surmonter le déséquilibre provoqué par le passage d'un environnement connu (le milieu familial et l'enseignement secondaire) à un environnement de vie inconnu (le campus et les études universitaires)."


Pour opérer un tel passage et réaliser l'adaptation nécessaire à la réussite, les mots-clés sont autonomie ou auto-gestion, d'une part, et motivation et engagement, d'autre part. Il s'agit là d'un apprentissage à part entière qu'il ne faudrait surtout pas négliger en concentrant uniquement son attention sur l'assimilation des matières proprement dites.

Des chercheurs de l'Université Catholique de Louvain ont mené une étude (1) sur ce sujet il y a quelques années, et nous nous en inspirons pour aider les étudiants à trouver la voie de la réussite. Leur intérêt s'est plus précisément porté sur les aspects quantitatifs (la gestion du temps) et qualitatifs (la méthode de travail) de l'engagement en dehors des périodes de cours. Malgré les limites d'une telle recherche (notamment la petite taille de l'échantillon: 38 étudiants), leurs observations méritent d'être soulignées pour le plus grand bien de tous les étudiants qui nous lisent:

1. Le qualitatif (la méthode de travail) l'emporte sur la qualitatif. Autrement dit, ce ne sont pas les étudiants qui passent le plus de temps à étudier qui réussissent nécessairement le mieux (observation relevée par les chercheurs dans la filière ingénieur polytechnicien).

2. Une étude qualitativement meilleure implique une approche globale de la matière. En effet, les étudiants qui adoptent trop de comportements sérialistes (se perdre dans les détails) sont ceux qui échouent aux examens (surtout chez les ingénieurs). A l'inverse, une étude trop superficielle est cependant une cause importante d'échec (plus marqué dans la filière psychologie). Ce qu'il faut retenir c'est qu'une combinaison entre l'étude de la structure générale du cours (sa logique, les fils conducteurs) et les détails qui remplissent cette structure est toujours gagnante. Ce que les auteurs confirment en observant que "les étudiants qui réussissent avec une mention sont ceux qui accordent de l'importance à la compréhension des détails de la matière (approche sérialiste) tout en ayant une vue d'ensemble de celle-ci (approche globaliste)."

3. Pour tous les étudiants, la régularité (capacité de gérer son temps de travail tout au long de l'année) est un facteur clé de la réussite: le métier d'étudiant consiste à repérer des périodes d'étude dans son emploi du temps et à les répéter chaque semaine. Par contre - et cela pourra en étonner plus d'un - accorder trop de temps à la mémorisation contribue à l'échec! Encore faut-il s'entendre sur ce que l'on appelle "mémorisation". Notre expérience dans le travail d'accompagnement des étudiants chez COGITO montre que c'est une mémorisation par cœur (à court terme) qui peut ruiner tous les efforts des étudiants! (2)
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(1) L. Pirot & J-M. De Ketele, in Revue des sciences de l'éducation, 2000, 26(2), pp. 367-394.
(2) Plusieurs de nos messages précédents, sur ce blog, vous apprendront quelle est la bonne manière de mémoriser!

lundi 8 octobre 2012

Quand faut-il commencer à étudier?

"Vivre, c'est changer du temps en expérience" (Caleb Gattegno, scientifique et pédagogue égyptien)

Octobre... est-ce que j'étudie déjà ? 
Alors que nous avons encore en tête ce chiffre qui résonne - 60% d'échecs en 1er baccalauréat - nous réalisons tout à coup que 3 semaines de cours se sont déjà écoulées.

Comme chaque année, je rencontre actuellement des dizaines d'étudiants, principalement des bisseurs, en quête d'une méthode de travail adaptée aux exigences des études supérieures. Leur question principale est le plus souvent : "par quoi dois-je commencer?"

  • Relire ses notes, remettre en ordre, recopier au propre (ou retranscrire en format électronique), lire le syllabus pour comprendre? Voilà ce que la majorité des étudiants envisage de faire en ce début de quadrimestre. Ce n'est pas une bonne idée! La rentabilité (gain net en terme de mémorisation à long terme) est archi faible.
  • Sélectionner l'information pertinente (si ce sont des cours autres que math, physique, et divers cours de sciences exactes qui sont déjà parfaitement épurés), faire un résumé (certains disent "synthèse"), faire une compilation entre les notes et le syllabus (ou autres supports)? C'est déjà plus intelligent, car tout cela suppose que l'étudiant se pose des questions: "qu'est-ce qui est important dans ce paragraphe?", "qu'est-ce que le prof me veut avec cet exemple?", "pourquoi a-t-il parlé de cela à cet endroit?", etc. C'est effectivement ce qu'il faut faire pour rentabiliser son temps de travail, mais ce n'est pas encore la première étape!
  • Décider quand j'étudie (et quand je n'étudie pas), vérifier que mon horaire est équilibré (suffisamment de détentes et au moins 10 heures de travail d'étude personnel par semaine), commencer par maîtriser la table des matières de chacun de mes cours en sachant la raconter comme une histoire? Voilà exactement ce qu'une majeure partie des étudiants qui réussissent leur 1er baccalauréat en juin font au mois d'octobre qui précède!
N'ayez pas peur: une table des matières que l'on sait raconter en octobre restera en mémoire jusque début janvier sans aucun problème! Ce sont les détails qu'il ne faut pas étudier avant d'avoir une vue d'ensemble (une carte) du cours: les détails se greffent sur le squelette du cours via les résumés et l'étude en profondeur dont nous parlerons dans de prochains message!

+ Besoin d'un accompagnement pour mettre cela en pratique? Pensez au coaching!

+ Envie de découvrir par vous mêmes des procédures concrètes pour mettre tout cela en œuvre? Lisez les "facilitateurs d'étude"!