mardi 30 septembre 2014

La réussite de votre année se construit dès le départ !

La longueur du temps adjouxtée à l'assiduité du labeur en la manufacture d'un ouvragelui donne force et vigueur de longue durée
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"La longueur du temps adjouxtée à l'assiduité du labeur en la manufacture d'un ouvrage, lui donne force et vigueur de longue durée." (Périclès, 26)

Où en sont vos bonnes résolutions?

Afin de vous aider à trouver les starting blocks de la réussite, nous vous avions proposé sur notre page facebook une série de résolutions labellisées « back to school ».

Les bonnes résolutions sont monnaie courante lorsque l’on démarre une année. Nous nous envoyons nos vœux en janvier, et en septembre… nous renforçons notre motivation à coup d’engagements divers sensés nous mettre dans de bonnes dispositions.

« Cette année je ne raterai aucun cours ! », « cette année je prends des notes et je les remets au propre jour après jour », ou encore « cette année je fais mes synthèses avant le blocus ». Et nous pourrions continuer la liste sans trop d’effort.

Si cette attitude proactive et volontariste est saine, si elle manifeste une motivation bien nécessaire pour affronter une année d’étude, encore faut-il que les bonnes résolutions programmées soient respectées… plus d’une semaine ou deux !

Pour vous aider à respecter vos bonnes résolutions, passons en revue celles que nous vous avions suggérées et voyons comment les faire durer.

Résolution n°1 : L'assiduité sera mon mot d'ordre !
Le dictionnaire nous apprend que l’assiduité est « l’exactitude à se trouver là où on est appelé par ses fonctions ou ses obligations ; l’application constante à un travail, une action. »
Les fonctions de l’étudiant l’appelle bien évidemment à se trouver à 2 endroits déterminés : là où il a cours (ou TP ou séminaire) et là où il s'installe pour étudier à côté de sa pile de syllabi. Deux activités principales donc: d’une part la participation aux cours, d’autre part un travail d’étude régulier.

Encore faut-il ne pas négliger la seconde partie de la définition qui mentionne l’action! La présence aux cours et autres travaux pratiques ou séances d’exercices est requise, mais pas en mode « zombie » ou « touriste ». Un travail d’étude régulier est indispensable, mais pas pour simplement lire le syllabus et/ou en recopier des passages… Être appliqué et actif signifie une seule chose pour un étudiant : aller à la recherche de l’information et, pour cela, se poser sans cesse des questions.
Seul le mode « curieux » ou « chercheur d’infos » peut rendre cette bonne résolution durable !

Résolution n°2 : Gérer son temps
En ayant un emploi du temps bien organisé et des plages horaires bien définies, un étudiant est plus efficace, moins débordé. C’est également de cette manière qu’il a plus d’énergie pour travailler. Bref la gestion du temps permet de rentabiliser son travail.

Trajets, repas, cours, séances de sport, repos, sorties, périodes de travail, … Tout est à prendre en compte ! La vertu est dans l’équilibre entre effort et réconfort.
Pour gérer le temps dans la durée, un agenda est l’outil indispensable : il doit devenir le compagnon qui vous rappelle à l’ordre et vous rassure.

Résolution n°3 : Entretenir ses réseaux
Pour le moral comme pour la carrière, savoir s’entourer est capital.
Entretenez les rapports et mobilisez vos proches pour ne pas rester seul(e).
Côté pro, savoir créer des liens compte aussi beaucoup pour votre carrière.
En plus des réseaux sociaux, ne négligez pas les associations étudiantes : elles vous aideront et vous pourrez y créer un réseau « professionnel ».
Dans votre réseaux, n’oubliez pas d’inclure les profs et assistants : ils ne mordent pas et aiment les contacts avec les étudiants.

Le scientifique Bernard Baars dit que notre conscience est « une société nommée espace de travail global dont le contenu peut être transmis à l’ensemble du système ». Alors suivez l’exemple de votre conscience en formant un espace de travail global qui vous connecte à d’autres personnes ou outils de travail et au sein duquel l’information circulera.

Résolution n°4 : L'ordre !
Avoir des cours en ordre est essentiel!
Pensez à réécrire proprement et de manière structurée vos notes pendant vos temps libres. Mais ne faites pas du « bête » recopiage : posez-vous des questions, aller chercher les infos qui complèteront utilement vos notes (exemples, sources, etc.).

Isolez-vous parfois à la bibliothèque et mettez-vous au travail dès la rentrée. Votre blocus sera d'autant moins stressant si vous avez pu assimiler tout au long du quadrimestre la structure et les informations essentielles de chaque matière.

Résolution n°5 : mettez en place des groupes de travail. 
Cela vous apportera aide, éclaircissements et liens d'amitié.
Cette méthode vous permet d'effectuer un travail plus approfondi tout en gagnant un temps précieux ! Elle vient compléter le travail personnel évoqué dans la résolution n°4, et contribue à concrétiser une partie du réseau dont il a été question plus haut.

Travailler en groupe c’est se donner le moyen de soutenir son effort dans la durée : les étudiants s’encouragent les uns les autres, se fixent des objectifs précis, s’échangent des infos utiles, s’interrogent les uns les autres!
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mardi 9 septembre 2014

Comment s'y prendre pour se réorienter dans les études supérieures?

"Les jeunes reçoivent beaucoup d’infos, ils croient savoir mais ne savent pas. Ils s’arrêtent souvent aux études et ont du mal à se projeter dans le monde professionnel." (Catherine Van Gyseghem, directrice du SIEP de Liège, L'avenir)

Bien se -orienter dans les études, une grande responsabilité.

Alors que certains rapportent que le nombre d'indécis relativement au choix des études supérieures au sortir des humanités est "interpellant" (L'avenir, 23/08/2014), que dire de l'indécision qui survient après un ou plusieurs essais et autant d'échecs?

Actuellement, de nombreux étudiants qui n'ont pas réussi leurs examens de troisième session (de l'ordre de 50 % des étudiants inscrits l'an dernier en 1er baccalauréat, voire 60% selon certaines sources!) se posent sans doute une des questions suivantes: "suis-je bien fait pour ces études?", "dois-je uniquement étudier plus pour y arriver?", "faut-il que je me remette à chercher une orientation qui me convienne?", "ai-je les capacités?".

Comment les aider à répondre à ces questions véritablement existentielles? Voici quelques réflexions et quelques jalons qui pourront vous aider à faire le bon choix et à prendre conscience de la responsabilité qui est en jeu dans cette décision. En effet, notre société finance en partie les études des jeunes qui sont destinés à devenir ses acteurs de demain: pour certains ce sera participer au moteur de la vie économique de notre pays, pour d'autres cela consistera à se mettre au service des citoyens (santé, droit, aide sociale, etc.), pour d'autres encore il s'agira de former les nouvelles générations à venir (enseignement).


1. Un projet à long terme = une dose nécessaire de motivation
Afin de bien choisir sa filière d'études, il faut bien réfléchir à la vie professionnelle que l'on souhaite mener durant les plus de 40 années qui suivront! Si la vocation n'est pas au rendez-vous, alors penchez-vous sur vos loisirs, hobbys, et même vos rêves! Ce projet est bien sûr un idéal - qui sait ce qui va se passer durant les années d'études? - mais cet idéal est le seul moteur mental que vous ayez maintenant pour booster votre courage et vous impliquer sérieusement dans vos études.

Or sans motivation, pas de réussite! L'équation est simple, mais elle explique une bonne part des cas d'échec. Un choix auquel vous auriez abouti en procédant par "élimination", ou pour d'autres mauvaises raisons ("j'ai un bon ami qui fait ça", "j'ai envie de vivre à tel endroit", etc.) n'est PAS un bon choix. N'oubliez pas que votre décision doit déboucher sur une réelle envie d'apprendre sans laquelle vous ne parviendrez pas à mettre en place une méthode de travail correcte.

Comment un tel projet professionnel peut-il apparaître? Il vous faut aller à sa rencontre car il ne surgira pas tout seul comme par enchantement. Il faut donc se bouger, aller à la rencontre, en parler autour de soi, et faire preuve d'imagination.
Voici quelques témoignages qui pourront servir d'exemple. Rien de tel cependant qu'une expérience concrète: après avoir fait la liste des métiers ou des domaines professionnels potentiellement intéressant (à ce stade on peut encore procéder par élimination), il faut aller à leur rencontre via des relations (parents, amis, etc.), les pages jaunes, internet, etc. Prendre le téléphone, discuter, aller voir, faire un mini-stage d'observation (ne fut-ce qu'une journée), ... Tout cela est susceptible de provoquer les réactions nécessaires à la formation d'un projet d'avenir.

Ne négligez pas non plus le jeu des influences dans lequel nous sommes imbriqués! "Le choix de tes études ne doit dépendre que de toi et de tes goûts et envies", entend-on parfois (source), mais ce n'est là qu'une demi vérité! Personne ne choisit absolument seul et que pour lui-même! Les parents, l'entourage, l'éducation reçue, notre culture, les expériences passées vécues, les exemples rencontrés, etc. Autant de faits qui alimentent le processus de réflexion et influenceront la décision finale. Il est intéressant de savoir reconnaître certains de ces facteurs qui inclinent notre désir vers tel ou tel projet d'avenir.

2. Formation universitaire ou non-universitaire?
Il ne faut pas vouloir obtenir un diplôme universitaire à tout prix, sous prétexte que ce dernier garantit de trouver plus facilement un emploi et que cet emploi sera mieux rémunéré! En effet, les listes d'études non-universitaires qui mènent à des professions où il y a pénurie sont plus longues (voir ce document de l'ONEM)!
Mais les clichés ont la vie dure: c'est un peu comme si "université" rimait avec "plus intelligent" ou encore "richesse promise". Rien de plus faux! En dehors des études appliquées (ingénieurs, médecins, kinés, vétérinaires), les universités offrent une formation avant tout théorique (fondamentale) ouvrant les perspectives de l'enseignement et de la recherche.
Dans certains domaines (la communication, la kiné, la traduction et l'interprétation, la gestion, etc.), il vaut même autant - voire mieux - miser sur la formation offerte dans une haute école! 

En tout cas, comparer de manière détaillée les programmes est indispensable! Prenons un exemple avec les études de communication et d'information: on y trouvera 30h de langues en 1er baccalauréat à l'UCL, contre 60h dans la même année à l'ULG et 120h en 1ère année à l'IHECS!

3. Comment reconnaître une "bonne" formation?
Une fois le projet d'avenir professionnel en tête (au moins un secteur d'activité privilégié), il faut choisir une haute école ou une université offrant une formation "solide", c'est-à-dire approfondie dans un ou plusieurs domaines qui peuvent être considérés comme fondamentaux:
- Le droit
- Les mathématiques
- Les langues
- et selon les secteurs: la comptabilité, les sciences exactes (physique, chimie, biologie), l'anatomie, la philosophie, le français et l'histoire.

"Si vous terminez avec un master industriel en poche, ou un diplôme d’ingénieur ou en sciences économiques appliquées, vous avez peu de soucis à vous faire. Vous aurez en général un peu plus de problèmes avec un diplôme en sciences politiques et sociales." (source
). Voilà un conseil qui en dit long: une formation (baccalauréat) qui propose "un peu de tout", mais qui n’approfondit aucune des matières envisagées ci-dessus est suspecte!

4. Une méthode de travail sérieuse pour se donner les moyens d'assouvir sa faim de savoir!
Une fois le choix opéré correctement, la motivation doit être à son comble. Pourtant les difficultés ne manqueront pas d'apparaître tout au long du parcours des études (un prof pas sympa, une matière peu intéressante, des examens plus difficiles que prévus, etc.).

Sans une bonne méthode de travail, les tentations et autres distractions risquent de prendre le dessus (procrastination, excès de confiance, etc.). Or 2 choses comptent vraiment pour trouver la manière de travailler qui convient: une gestion du temps drastique (un rythme de travail, donc l'usage d'un planning) et un usage intelligent de sa mémoire (utiliser la mémoire à long terme en se posant des questions afin d'aller chercher et de découvrir soi-même l'information).

Via une formation en méthode de travail il est alors possible de mettre toutes les chances de son côté!

5. Faire le point régulièrement et savoir se remettre en question
Le projet d'avenir professionnel étant un idéal, et le choix des études ayant parfois été laborieux, il est possible de découvrir plus ou moins rapidement que "ce n'est pas fait pour moi" ou que "ce n'est pas du tout ce à quoi je m'attendais"...
En cas de réorientation et si plusieurs tentatives ont déjà été menées, il faut alors veiller à rester finançable!
Or les règles de financement d'un étudiant dans le supérieur change à partir de cette année académique, et ce dans le cadre du nouveau "Décret paysage" (lire toutes les informations à ce sujet ici).

En cas de doute, pensez à vous désinscrire à temps: dans l'enseignement supérieur (non-universitaire tout comme universitaire), un étudiant ne souhaitant pas continuer son année doit se désinscrire avant le 1er décembre de l'année académique pour que son année entamée ne soit pas reprise dans le calcul du nombre d'inscriptions et que le minerval lui soit remboursé à 90% !

Que faire si j’interromps mon année? Il existe des programmes adaptés pour effectuer la transition vers un nouveau choix (la "Formation-relais" proposée par le CPFB par exemple) ou des projets socio-éducatifs alternatifs qui permettront de prendre du recul et de réfléchir à nouveau (le Service Citoyen, le Service Volontaire International, le Service Civil International, entre autres).

Nathanaël LAURENT
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