samedi 27 juin 2015

Réussir, ça s'apprend!

"L'intelligence, c'est la faculté d'adaptation" (André Gide, Traité du Narcisse)

Pour réussir dans les études supérieures, il faut s'adapter.
Les études supérieures constituent un monde à part entière, et l'étudiant qui y pénètre pour la première fois se retrouve forcément dans un environnement nouveau. Si l'être humain possède une faculté d'adaptation extraordinaire, encore faut-il qu'elle soit guidée dans la bonne direction! 


Les étudiants qui sont concernés par un problème d'adaptation sont : d'une part ceux qui ont entamé un baccalauréat cette année (ou l'an dernier) et qui se retrouvent actuellement en situation d'échec; d'autre part les futurs bacheliers qui ont terminé le cycle des études secondaires avec plus ou moins de facilités.

Pour les premiers, l'annonce des résultats est synonyme de douche froide, de claque: le moral en prend un coup et la confiance en soi est bien sûr écornée; surtout si aucun problème n'était survenu dans le parcours scolaire jusqu'à présent, et plus encore si une quantité de travail importante a été fournie durant l'année écoulée.

Pour les seconds, l'annonce des résultats suscite au contraire l'euphorie, ou du moins la grande fierté d'avoir achevé un cycle d'études et de voir les portes de la liberté s'entrouvrir devant soi : choisir un métier, des études, éventuellement un kot.

Comment la confiance des futurs bacheliers a-t-elle bien pu se transformer en désespoir au terme d'une année?

Les étudiants faisant aujourd'hui face à l'échec (en moyenne, la moitié des étudiants inscrits en 1ère année de baccalauréat en font partie) peuvent certainement répondre à cette question. Ils n'hésiteraient sans doute pas à dire à leur successeurs: "Faites gaffe! Vous n'imaginez pas ce qui vous attend... ça n'a rien à voir avec ce que vous avez connu jusqu'à présent! Renseignez-vous bien sur ce qui vous attend."

Anticiper: la meilleure manière de s'adapter au métier d'étudiant

Les futurs bacheliers accepteraient peut-être plus facilement la recommandation si elle venait de leurs aînés. Quoiqu'il en soit, il faut bien constater que trop d'étudiants ne se préparent pas réellement, c'est-à-dire concrètement, à leur futur métier d'étudiant. Un métier qui ne s'improvise pas et qui nécessite de développer avant tout une faculté d'adaptation.
Comment se préparer? Il ne suffit pas d'avoir écouté quelques représentants de Hautes Ecoles et Universités dans un salon des études. Il ne suffit pas non plus de s'être laissé séduit par le témoignage de tel ou tel ancien de l'école passionné par son métier actuel. Il ne suffit pas de rêver son avenir et de se fier à son feeling ou à d'autres intuitions. Tout cela peut aider le futur bachelier à désigner l'une ou l'autre filières d'études à explorer, mais pas à s'y préparer
Un bilan d'orientation convenable, c'est-à-dire attentif à cet dimension anticipative, proposera par exemple de réaliser les démarches suivantes:
  • Lire en entier les descriptifs que les Hautes Ecoles et Universités proposent pour chaque filière d'études: profession(s) visée(s), débouchés, compétences et exigences associées à chacune d'elles.
  • Comparer les programmes: en fonction du lieu d'étude le programme peut varier considérablement, et ce pour une même filière d'études!
  • Analyser de manière détaillée le programme des cours à venir, et notamment la fiche de cours obligatoirement mise en ligne: contenu du cours, modalités d'organisation et d'évaluation.
  • Internet regorge de contenus de cours qui permettent, à quiconque se montre un minimum curieux et intéressé, de découvrir de quoi est fait une matière de comptabilité, d'anatomie, de droit romain, etc. Il faut pratiquer cette recherche active qui est malheureusement très souvent remplacée par une participation passive à des cours préparatoires!
Dans un article qui vient d'être publié par Le Huffington Post, deux acteurs de l'enseignement universitaire en France dénoncent le manque d'anticipation flagrant de la part des futurs bacheliers:
"Force est de constater que les bacheliers ne sont pas suffisamment préparés à la transition lycée/université qui peut s'avérer abrupte sans un accompagnement approprié. Par ailleurs, les lycéens sont parfois passifs quand il s'agit de se projeter dans leurs futures études."

Et les auteurs de poursuivre leur analyse tout en proposant quelques pistes de solutions:
"L'université est synonyme d'autonomie. Au lycée, les étudiants sont très encadrés. Il est donc souvent difficile pour eux de s'adapter aux nouvelles libertés de l'université qui représentent aussi des contraintes: organisation personnelle, rythme de travail. La réponse est de les accompagner dès le départ sur ces aspects: discipline personnelle, ajustement au changement d'habitude pédagogique, et développer leur capacité d'autonomie."

A la recherche de l'accompagnement approprié!
Les solutions qui viennent d'être évoquées renvoient à la clé du succès telle que la connaît l'être humain depuis la nuit des temps: le travail! 

Mais pas un travail réalisé n'importe comment bien évidemment! La "discipline personnelle" et l' "ajustement au changement d'habitude pédagogique" peuvent être atteints à condition que l'étudiant soit placé dans un environnement propice qui lui serve de tremplin

Comme une plante a besoin de se trouver dans les conditions propices à son développement, l'étudiant doit quant à lui étudier dans un environnement favorable au déploiement de ses facultés de travail et de son intelligence. Cet environnement est par exemple celui proposé par le blocus assisté, une formule éprouvée depuis 15 ans qui allie rigueur, méthode de travail, coaching... tout cela avec un esprit positif: les étudiants qui constatent que leurs coachs croient en leurs capacités parviennent à se relever plus rapidement!

Comme le disent encore les auteurs cités plus haut, "
le mot d'ordre est donc s'adapter: à l'hétérogénéité des niveaux, aux parcours, aux projets." Et nous les rejoignons à 100% dans leur conclusion qui consiste à dire que s'adapter est "un travail difficile, mais nécessaire pour éviter l'échec universitaire".

Nathanaël LAURENT
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