L'erreur consiste à ne pas apprendre de ses échecs.
Les derniers résultats des examens de janvier sont attendus pour cette semaine, et il ne semble pas que les professeurs aient fondamentalement modifié leurs exigences pour s'adapter aux nouvelles conditions du décret paysage. Pour rappel, ce dernier fixe à partir de cette année le seuil de réussite d'un examen à 10/20 (voir l'article de La Libre Belgique à ce sujet).
Le second quadrimestre redémarre donc sans attendre ces résultats, ce qui constitue un piège pour de nombreux étudiants qu'accompagne un sentiment d'insatisfaction suscité par un niveau de performance plutôt faible. Les notes qui leur parviennent petit à petit ne sont pas très élevées, ou bien inférieures à ce qui était espéré. Mais les cours ont repris, et avec eux les habitudes - bonnes ou mauvaises - et les activités diverses qui parsèment l'agenda de l'étudiant.
Pour tous les futurs bacheliers, mais tout particulièrement pour ceux qui viennent de présenter leur première session d'examens, il est urgent de transformer pareil sentiment négatif en moyens positifs pour réussir les épreuves à venir. Se laisser à nouveau emporter par le train-train du rythme ainsi imposé ou subi revient à s'engouffrer dans un cercle vicieux qui ne permettra plus à ces étudiants de sortir la tête hors de l'eau.
Concrètement, il s'agit de tirer aujourd'hui les leçons du passé, pour améliorer - voire même transformer - sa façon de travailler: le rythme de travail d'une part (organisation du temps) et/ou la méthode d'assimilation des matières d'autre part. Pour ce faire, tout ce qui a été mis en oeuvre - ou pas - depuis le mois de septembre dernier doit être passé au crible!
Voici notre conseil pour aider les étudiants à réaliser un tel bilan ou diagnostic, rapidement et efficacement. Le plus simple est de commencer par se concentrer sur la session de janvier et de répondre à une série de questions bien précises:
Pour chacune des 6 premières questions il existe un moyen de remédiation précis, à savoir une solution particulière qui permettra à l'étudiant de ne plus reproduire ses erreurs:
Les derniers résultats des examens de janvier sont attendus pour cette semaine, et il ne semble pas que les professeurs aient fondamentalement modifié leurs exigences pour s'adapter aux nouvelles conditions du décret paysage. Pour rappel, ce dernier fixe à partir de cette année le seuil de réussite d'un examen à 10/20 (voir l'article de La Libre Belgique à ce sujet).
Le second quadrimestre redémarre donc sans attendre ces résultats, ce qui constitue un piège pour de nombreux étudiants qu'accompagne un sentiment d'insatisfaction suscité par un niveau de performance plutôt faible. Les notes qui leur parviennent petit à petit ne sont pas très élevées, ou bien inférieures à ce qui était espéré. Mais les cours ont repris, et avec eux les habitudes - bonnes ou mauvaises - et les activités diverses qui parsèment l'agenda de l'étudiant.
Pour tous les futurs bacheliers, mais tout particulièrement pour ceux qui viennent de présenter leur première session d'examens, il est urgent de transformer pareil sentiment négatif en moyens positifs pour réussir les épreuves à venir. Se laisser à nouveau emporter par le train-train du rythme ainsi imposé ou subi revient à s'engouffrer dans un cercle vicieux qui ne permettra plus à ces étudiants de sortir la tête hors de l'eau.
Concrètement, il s'agit de tirer aujourd'hui les leçons du passé, pour améliorer - voire même transformer - sa façon de travailler: le rythme de travail d'une part (organisation du temps) et/ou la méthode d'assimilation des matières d'autre part. Pour ce faire, tout ce qui a été mis en oeuvre - ou pas - depuis le mois de septembre dernier doit être passé au crible!
Voici notre conseil pour aider les étudiants à réaliser un tel bilan ou diagnostic, rapidement et efficacement. Le plus simple est de commencer par se concentrer sur la session de janvier et de répondre à une série de questions bien précises:
- Pour quelle(s) matière(s) n'ai-je pas eu le temps de tout étudier?
- Pour quel(s) cours n'ai-je pas bien compris une ou plusieurs parties de la matière?
- Pour quel(s) examen(s) le niveau de difficulté des questions/exercices était-il supérieur à ce que j'attendais?
- Pour quel(s) examen(s) ai-je perdu mes moyens à cause du stress?
- Pour quel(s) examen(s) un QCM (questionnaire à choix multiples) a-t-il rendu le niveau de difficulté (et d'exigence) plus élevé que prévu?
- Pour quel(s) examen(s) n'ai-je pas eu le temps de répondre à toutes les questions, ou de relire mes réponses?
- Pour quelle(s) matière(s) ai-je ou vais-je consulter ma copie d’examen?
Pour chacune des 6 premières questions il existe un moyen de remédiation précis, à savoir une solution particulière qui permettra à l'étudiant de ne plus reproduire ses erreurs:
- Pas eu le temps de tout étudier: Il faut dorénavant remplir un agenda précis et y repérer les périodes durant lesquelles un travail d'étude personnel est envisageable. La décision d'étudier à un rythme régulier pourra alors être prise.
- Pas bien compris une ou plusieurs parties de la matière: Il importe de se tourner vers les activités de remédiation proposées (le décret paysage les prévoit) et envisager des cours particuliers. Ce qui importe c'est de ne pas accumuler les lacunes!
- Le niveau de difficulté des questions/exercices était "très" élevé: Il faut alors changer la méthode de travail en optant pour une attitude active et en faisant plus de synthèses. Un coaching peut alors être très utile.
- Perte de moyens à cause du stress: Il faut en tout cas envisager de s'auto-évaluer le plus souvent possible, et le faire en verbalisant. S'entraîner à expliquer régulièrement une matière oralement et/ou par écrit en faisant comme si on était le professeur permet de gagner de la confiance, de répéter et donc de mieux assimiler.
- Difficultés liées aux QCM (questionnaire à choix multiples): Nous vous renvoyons vers notre article traitant ce sujet en profondeur.
- Pas eu le temps de répondre à toutes les questions d'examen: Vous pouvez également lire notre article à ce sujet.
Reste la question 7, qui concerne la consultation des copies d'examens écrits. Il n'est évidemment jamais facile de se retrouver devant la réalité concrète et objective de son échec, et encore moins de devoir entendre les commentaires sévères de l'évaluateur. Reste que trop peu d'étudiants viennent consulter leur examen et profitent donc de cette source précieuse d'informations.
Même sans les remarques de l'évaluateur un étudiant est capable de reconnaître lui-même ses erreurs: de fond et/ou de forme!
Il n'est pas rare que l'étudiant ne parvienne pas lui-même à se relire, qu'il ne comprenne plus ce qu'il avait voulu expliquer, qu'il se rende compte qu'il ne répondait pas exactement à la question, etc. Nous ne saurions conseiller assez à tous les étudiants de consulter chaque copie d'examen ayant posé problème!
Nathanaël LAURENT
Nathanaël LAURENT
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