lundi 6 mai 2013

Le bon stress existe: découvrez-le et exploitez-le.

"Le courage croît en osant et la peur en hésitant." (Publilius Syrus, Sentences, 1er siècles av. J.C.)

Le stress: votre allié pour réussir!  

Les examens approchent à grands pas, c'est un fait. Certains étudiants ont guetté cette approche attentivement en s'y préparant... une telle attitude "anticipative" est  évidemment de bon augure. D'autres étudiants, qui ont plutôt "le nez dans le guidon", encaissent plus difficilement l'annonce soudaine de la fin des cours et la date toute proche du premier examen. Résultat: pour les uns comme pour les autres, le niveau de stress devrait croître. C'est une bonne chose, même si ce stress risque pour les seconds de s'emballer dangereusement...

Avant de condamner purement et simplement le stress, nous devons avant tout comprendre qu'il est nuisible seulement quand il est excessif. Une grande partie du stress dont nous faisons tous l'expérience est utile et stimulant. Les défis de la vie ont tendance à être stressant, mais tenter d'éviter complètement le stress conduirait à une existence plutôt ennuyeuse. Le problème surgit donc uniquement quand vous rencontrez trop de stress.

Penchons-nous d'abord d'un peu plus près sur le "bon stress". Un certain niveau de stress est favorable au travail intellectuel et à l’apprentissage. Le stress est normal parce qu'il est issu de votre envie de réussir: c'est très positif! Sans stress il n'y a pas d'envie de se surpasser. Il serait donc tout à fait anormal de ne pas stresser. Le stress positif vous maintient éveillé, vif et "orienté performance": aucune source exogène (médicament ou substance excitante) ne pourra jamais remplacer cette source intérieure de dépassement de soi! Cette stimulation est en réalité une réponse naturelle de votre corps à une situation exigeante. Le bon stress est donc un vecteur important d'accomplissement personnel, dans le sens où il permet à chacun de repousser ses limites.

Quant au stress excessif, ses sources sont nombreuses : manque d’organisation, planification déficiente, mauvaise gestion du temps, absence de priorités, pensées négatives, culpabilité, ignorance du phénomène et des stratégies pour contrôler le stress. Le stress n’est pourtant pas inéluctable: on peut apprendre à le contrôler et à le réduire à condition de s’attaquer en priorité à ses sources. Moins de mauvais stress, c’est plus de plaisir dans l’apprentissage! En cas de stress excessif, lorsque quelque chose s'emballe et que l'on perd une certaine maîtrise de soi, il est important de retrouver des repères objectifs et stables. Voici quelques conseils à suivre:

1. Réfléchissez et comprenez votre propre rôle dans les réactions de stress. Pour ce faire, posez-vous des questions: qu'est-ce qui déclenche une crise de stress? à quels moments survient-elle? quelles sont mes raisons d'avoir peur? quels sont mes réactions premières face à une telle crise? etc.

2. Développez un style de vie équilibré et établissez une organisation personnelle efficace. Reprenez à zéro votre emploi du temps en répartissant de manière équilibrée les temps de travail, de repos et de détente; associez à chaque temps de travail un objectif hyper précis; vérifiez que votre organisation du temps permet d'aller jusqu'au bout du travail attendu (étudier chaque matière entièrement et tester ses connaissances).


3. Apprenez des techniques de relaxation spécifiques. Voyez par exemple ces exercices simples  et efficaces que propose au Canada l'Université LAVAL à ses étudiants (lien). La relaxation peut tout aussi bien se concevoir sous la forme d'une balade ou d'une activité sportive (vélo, course, natation)... le but étant de libérer votre corps de tensions musculaires et nerveuses. En libérant votre corps, vous apaisez votre esprit et retrouvez la capacité de tenir les rênes de votre travail d'étude.

4. Prenez du recul face aux problèmes en les verbalisant et en en discutant. Mettez des mots sur vos peurs, exprimez ce qui ne va pas... mais surtout, profitez-en pour "dialoguer" avec vos cours! Racontez par exemple le plan de la matière et cherchez l'endroit à partir duquel le fil conducteur vous échappe; ou bien cherchez ainsi jusqu'à quel niveau de détails vous maîtrisez ce cours et d'où provient votre peur de l'oubli.

5. Clarifiez quelles sont les valeurs que vous mettez en avant dans votre vie et reliez-les à des objectifs précis que vous désirez atteindre afin de réaliser ses valeurs. Redonnez du sens à votre travail, c'est-à-dire retrouver la motivation première qui vous   a conduit où vous êtes: il faut des raisons pour se battre ("je veux réussir pour..."; "c'est ce que je veux faire"; "il faut que j'y arrive car ...")! Mais la raison ne peut être le seul moteur de votre activité; comme le dit l'aphorisme romain mis en exergue l'audace est nécessaire pour faire croître le courage et déclencher cette spirale positive qui vous fera avancer malgré vos peurs, malgré les difficultés, malgré le peu de temps qu'il reste!


Alors, bon stress, et surtout  bon courage!
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Besoin d'un coup de pouce? Du 17 au 20 mai COGITO organise un STARTING BLOC afin de mettre les étudiants sur les rails de la réussite: organisation du temps, méthode de travail, révision et étude complète d'une matière, ainsi qu'une évaluation (examen blanc) supervisée par des universitaires.

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